En dépit du fait que le tribunal arbitral de Moscou a donner suite en justice à la plainte de Siemens à l'encontre des structures de la holding Rostec sur les quatre turbines à gaz transportées en Crimée, il a décliné sa demande de saisie et d'interdiction de leur installation, relate Sputnik.
En ce qui concerne l'action en justice de Siemens à l'encontre des structures de la holding Rostec, les audiences préliminaires auront lieu le 18 septembre.
Le «scandale des turbines» a éclaté le 5 juillet lorsque Reuters a annoncé, se référant à trois sources proches du dossier, que la Russie avait livré en Crimée des turbines à gaz fabriquées par Siemens, malgré les sanctions de l'Union européenne.
Ensuite, l'on a appris que la diplomatie allemande préparait une réponse européenne face à ce «scandale des turbines». Mercredi 26 juillet, les représentants permanents des pays membres de l'UE ont approuvé l'élargissement de la liste des sanctions individuelles à l'encontre de la Russie. D'après les médias, les sanctions en question concerneraient des employés du ministère russe de l'Énergie et les entreprises qui ont transporté les turbines.