Le risque de nouvelles attaques de la part des groupes radicaux reste toujours élevé dans la province syrienne d'Idlib, où la Turquie a commencé à la mi-octobre à déployer ses troupes dans le cadre d'une mission d'observation prévue par les accords d'Astana.
«Nous avons en effet réussi à stabiliser considérablement la situation sur le terrain. Il existe, certes, des difficultés liées aux actions provocatrices de certains groupes qui se trouvent dans des zones de désescalade», a indiqué à RT Alexandre Lavrentiev, envoyé spécial du Président russe sur le dossier syrien.
Selon le responsable, la Russie chercherait à mettre fin aux «processus négatifs de ce type», bien que la situation dans la zone de d'escalade d'Idlib reste à ce jour assez complexe, car la Turquie n'a pas achevé l'installation de ses postes d'observation.
L'armée turque a entrepris de mettre sur pied ce mois-ci des postes d'observation dans la région d'Idlib, en vertu d'un accord avec la Russie et l'Iran visant à limiter les combats entre les insurgés et l'armée syrienne. Certains experts ont pourtant interprété ce déploiement comme une opération destinée pour partie à contenir la milice kurde des YPG (Unités de protection du peuple).