Presse syrienne: al-Nosra stocke des arsenaux chimiques au nord d’Idlib

© AFP 2024 Fadi al-HalabiFighters from the Al-Nusra Front, Al-Qaeda's Syria branch, hold a position as they fight against forces loyal to the regime
Fighters from the Al-Nusra Front, Al-Qaeda's Syria branch, hold a position as they fight against forces loyal to the regime - Sputnik Afrique
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Les terroristes du Front al-Nosra possèdent des substances chimiques dans le gouvernorat d’Idlib et sont en mesure de fabriquer des projectiles remplis de matières toxiques d’une portée de 15 km, indique la presse syrienne.

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Le groupe terroriste Front al-Nosra dispose d’armes chimiques et stocke ces munitions dans le gouvernorat d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, rapporte ce dimanche l’agence Sana, se référant à des sources locales.

«Le Front al-Nosra, branche d’Al-Qaïda, dispose de plusieurs entrepôts de substances chimiques dans le gouvernorat d’Idlib, […] et stocke des munitions remplies de substances chimiques dans les villages de Maaret Misrin et de Ghazla», ont indiqué les interlocuteurs de l’agence, ajoutant qu’une partie de ces substances toxiques seraient de fabrication locale et l’autre américaine.

Comme le précise Sana, Maaret Misrin est situé à neuf kilomètres de la ville d’Idlib.

«Des informations confirmées indiquent que les groupes terroristes de Maaret Misrin sont en mesure de fabriquer des roquettes à charges toxiques d’une portée allant jusqu’à 15 km», est-il indiqué.

Les interlocuteurs de l’agence estiment que les terroristes pourraient perpétrer des attaques chimiques contre les civils et tenteront d’en rejeter la responsabilité sur les autorités du pays.

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Jeudi, le mécanisme d'enquête conjoint de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques et des Nations unies (OIAC-Onu), en charge de l’investigation sur l’emploi d’armes chimiques en Syrie, a soumis au Conseil de sécurité de l’Onu un rapport sur la dispersion chimique de sarin survenue le 4 avril dernier à Khan Cheikhoun, dans la province d’Idlib, et à l’utilisation de gaz moutarde dans la ville syrienne d'Oumm Haouche les 15 et 16 septembre 2016.

Comme l’a ensuite précisé la représentation permanente des États-Unis, le mécanisme a conclu à la responsabilité du gouvernement syrien dans l'attaque de Khan Cheikhoun. La Syrie a rejeté les résultats du rapport. Le ministère russe des Affaires étrangères a critiqué le document, ajoutant que la Russie présentera la semaine prochaine une analyse plus approfondie

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