- Pendant la réunion du club de discussion international Valdaï, le président russe Vladimir Poutine, en évoquant la situation dans le monde, a déclaré que les nœuds les plus complexes — sur la Syrie, la Corée du Nord ou l'Ukraine — ne devaient pas être tranchés mais démêlés. Êtes-vous d'accord?
- Le président Vladimir Poutine a noté également que l'expérience de la Russie en Syrie avait montré qu'une voie alternative existait.
— En fait, la Russie a insisté sur sa ligne. D'après moi, Moscou occupe une position très forte et peut parvenir à améliorer la situation, même s'il ne s'agira pas d'un règlement global de la crise — la situation au Moyen-Orient est trop emmêlée pour cela. Bien sûr, la Russie mène aujourd'hui une politique cohérente.
- La levée des sanctions pourrait-elle contribuer à la croissance de l'Italie et de la Russie?
- L'Europe a-t-elle pris conscience du fait qu'elle était perdante dans la situation avec les sanctions? Les politiciens et les hommes d'affaires l'ont-ils compris ou ce processus est-il encore en cours?
— Cela dépend des pays. Si vous demandez à quelqu'un dans la rue à Vérone si le recours aux sanctions est juste, personne ne vous répondra que ça l'est. Ce qui ne sera pas le cas si vous le demandez à quelqu'un à Varsovie. Je pense que dans le noyau de l'Europe, dans l'ensemble, la perception des sanctions est négative. Mais l'influence des USA est aussi très forte. On ne peut pas l'ignorer.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.