«Le baril de pétrole devrait atteindre 56 dollars en 2018, sous l'effet de l'augmentation constante de la demande, des accords entre exportateurs sur une diminution des volumes de production et de la stabilisation de l'extraction d'huile de schiste aux États-Unis», indique l'organisation.
Cela étant, les prévisions du niveau du cours du pétrole sont légèrement revues à la baisse par rapport à celles publiées au mois d'avril et prennent en considération les risques tels que l'incertitude qui plane sur la prolongation de l'accord trouvé par les pays de l'OPEP+ (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et la Russie) sur la diminution de la production de pétrole.
Les prix du pétrole pourraient reculer si cet accord n'était pas reconduit ou si les États-Unis augmentaient leur production d'huile de schiste.
Auparavant, l'OPEP avait annoncé que les signataires de l'accord de l'OPEP+ avaient respecté leurs engagements pour septembre de 120%.
Le 25 mai, les pays membres de l'OPEP et les autres grands producteurs de pétrole indépendants avaient décidé de maintenir leurs quotas de production jusqu'à la fin mars 2018.
Fin 2016, les exportateurs s'étaient engagés à réduire leur production cumulée de pétrole à 1,8 million de barils par jour, dont 300.000 barils produits par la Russie.