Mme Haley était dans un camp administré par les Nations unies, selon l'agence Associated Press. Des agents de sécurité de l'Onu ont été obligés de recourir au gaz lacrymogène pour disperser la foule de plus d'une centaine de manifestants.
L'incident s'est déroulé dans la capitale du pays, Djouba, précise la chaîne MSNBC. Lorsque la manifestation a dégénéré en heurts et pillages, il y a eu «des préoccupations quant à la sécurité» de Mme Haley.
«La douleur des histoires des réfugiés sud-soudanais est un rappel que nous ne pouvons pas ignorer. Nous ne pouvons pas laisser le conflit armé être leur seul choix», avait-elle écrit plus tôt sur son compte Twitter.
The pain in the stories of refugees from S.Sudan is a reminder we can't look away. We can't let armed conflict be their only choice. pic.twitter.com/YpsInLd0ft
— Nikki Haley (@nikkihaley) 25 октября 2017 г.
Des groupes armés fidèles au Président sud-soudanais Salva Kiir, d'une part, et à Riek Machar, son ancien vice-Président, de l'autre, s'opposent régulièrement dans des combats acharnés. Ce conflit armé est responsable du déplacement de millions de personnes.