Politico révèle qui aurait murmuré à l'oreille de Trump la décision sur l’Iran

© AFP 2024 Jewel SAMADNikki Haley
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Le Président américain a annoncé vendredi la «non-certification» des engagements de l'Iran dans le cadre de l'accord sur son programme nucléaire. Selon Politico, cette décision aurait été prise en accord avec Nikki Haley, qui serait devenue la «voix intérieure du Président» sur la question des relations avec l'Iran.

L'ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, Nikki Haley, a été l'une des membres de l'administration Trump qui lui aurait conseillé de ne pas reconnaître le respect du Plan global d'action conjoint (JCPOA) par l'Iran, rapporte le quotidien américain Politico.

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Selon la source, ce sont le ministre de la Défense James Mattis et le secrétaire d'État américain Rex Tillerson qui ont persuadé Donald Trump de reconnaitre le respect par l'Iran de ses engagements pris dans le cadre de l'accord sur son programme nucléaire. Cependant, plus tard, Nikki Haley a promis à Donald Trump d'avancer des arguments convaincants en faveur de la non-certification de l'accord.

«Permettez-moi de justifier cette décision», a-t-elle dit.

À son tour, le Président américain a approuvé l'initiative de Mme Haley, qui serait devenue la «voix intérieure» de Donald Trump dans cette affaire, indique Politico.

Selon le média, les actions de Nikki Haley ont renforcé ses positions dans l'administration Trump, raison pour laquelle elle serait considérée comme le principal successeur de Rex Tillerson au poste de secrétaire d'État américain.

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Donald Trump a menacé vendredi de mettre fin «à tout moment» à l'accord international qui vise à empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique, provoquant l'inquiétude des autres pays signataires et ouvrant une période de grande incertitude. Cependant, le Président américain a assuré que son pays ne s'en retirerait pas pour l'instant.

Plus tôt, les autorités allemandes, britanniques et françaises avaient confirmé leur attachement à l'accord nucléaire. La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, avait déclaré que les États-Unis ne pouvaient pas annuler unilatéralement cet accord. En outre, le Président Macron a assuré ce vendredi à Hassan Rohani l'attachement de la France au cadre fixé par l'accord de 2015.

Le Plan global d'action conjoint (JCPOA) est un accord signé à Vienne, en Autriche, le 14 juillet 2015, par les huit parties suivantes: les pays du P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies: les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne), ainsi que l'Union européenne et la République islamique d'Iran.

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