L'ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, Nikki Haley, a été l'une des membres de l'administration Trump qui lui aurait conseillé de ne pas reconnaître le respect du Plan global d'action conjoint (JCPOA) par l'Iran, rapporte le quotidien américain Politico.
«Permettez-moi de justifier cette décision», a-t-elle dit.
À son tour, le Président américain a approuvé l'initiative de Mme Haley, qui serait devenue la «voix intérieure» de Donald Trump dans cette affaire, indique Politico.
Selon le média, les actions de Nikki Haley ont renforcé ses positions dans l'administration Trump, raison pour laquelle elle serait considérée comme le principal successeur de Rex Tillerson au poste de secrétaire d'État américain.
Plus tôt, les autorités allemandes, britanniques et françaises avaient confirmé leur attachement à l'accord nucléaire. La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, avait déclaré que les États-Unis ne pouvaient pas annuler unilatéralement cet accord. En outre, le Président Macron a assuré ce vendredi à Hassan Rohani l'attachement de la France au cadre fixé par l'accord de 2015.
Le Plan global d'action conjoint (JCPOA) est un accord signé à Vienne, en Autriche, le 14 juillet 2015, par les huit parties suivantes: les pays du P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies: les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne), ainsi que l'Union européenne et la République islamique d'Iran.