Trump rouvre les portes US aux réfugiés

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Après quatre mois de suspension controversée, les États-Unis vont de nouveau accepter des réfugiés, a annoncé mardi la Maison-Blanche. Toutefois, 11 pays à «haut risque» restent exclus.

Depuis son arrivée à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a signé plusieurs décrets anti-immigration qui ont fait polémique. Ce mardi, le Président a signé un nouveau décret relançant le système d'admission des réfugiés.

Le nouveau décret autorise la reprise des admissions, sauf pour les réfugiés originaires de 11 pays «à haut risque», dont les procédures d'admission restent suspendues temporairement, ont annoncé des responsables américains.

«Nous continuons d'avoir des inquiétudes concernant l'admission des ressortissants de 11 pays», lit-on dans le communiqué, qui précise que le gouvernement va étudier pendant 90 jours l'éventualité de mesures de contrôle supplémentaires «pour s'assurer que l'admission des réfugiés de ces pays ne constitue pas une menace pour la sécurité et la prospérité des États-Unis».

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Les responsables de l'administration Trump n'ont pas encore précisé quels pays faisaient l'objet de l'exclusion. Ils ont cependant renvoyé à une liste datant de la présidence Obama, en 2015, qui désignait des pays dont les ressortissants devaient faire l'objet d'analyses plus profondes. Selon des organisations s'occupant de réfugiés, il s'agirait de l'Égypte, l'Iran, l'Irak, la Libye, le Mali, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, la Syrie et le Yémen.

Depuis son arrivée au pouvoir, le Président américain a signé plusieurs décrets visant à interdire l'accès au territoire américain aux ressortissants de pays majoritairement musulmans. La première version du décret, par lequel Donald Trump voulait fermer temporairement les frontières américaines à tous les réfugiés et aux citoyens de sept pays majoritairement musulmans, avait provoqué un chaos dans les aéroports américains et une vague de manifestations à travers les États-Unis.

La mesure a été par la suite suspendue par de multiples juges, en première instance ainsi qu'en appel. Cela a provoqué de virulentes critiques de la part du locataire de la Maison-Blanche qui présente son décret comme nécessaire pour lutter contre le terrorisme.

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