Les experts du Mécanisme d'enquête conjoint OIAC-Onu se sont rendus entre le 8 et le 9 octobre sur la base syrienne de Shayrat, cependant les échantillons nécessaires n'ont pas été prélevés. De ce fait, l'enquête manque de professionnalisme, a affirmé le directeur du Département sur la non-prolifération et le contrôle des armes du ministère russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Oulianov.
«La logique de base suggère que les structures chargées de l'enquête ont à vérifier si c'était le cas, pour épingler les Syriens au cas où ils auraient violé la convention sur l'interdiction des armes chimiques et les empêcher de recourir à nouveau au gaz sarin», a expliqué M.Oulianov.
«Mais le Mécanisme d'enquête conjoint refuse de remplir cette fonction liée à l'enquête et est incapable de fournir des explications rassurantes. Et de fait, il nous semble impossible de dire que cette enquête est de qualité. C'est une approche non-professionnelle qui suscite d'importantes questions», a-t-il résumé.