Le régime de cessez-le-feu sera instauré dans la province syrienne d'Idlib jusqu'au Nouvel An, ce qui permettra de confirmer ou non la possession d'armes chimiques par les terroristes, estime le chef de la commission des Affaires étrangères de la Douma (chambre basse du parlement russe), Leonid Sloutski.
«Une zone de désescalade est en passe d'être créée à Idlib. Et quand l'absence d'armes chimiques du côté de Damas devient évidente, Washington est forcé d'admettre qu'en fait, les armes chimiques ne pouvaient être utilisées que par ceux qui contrôlaient réellement Idlib, c'est-à-dire le Front al-Nosra», a déclaré Leonid Sloutski.
Selon le parlementaire, la vérité à ce sujet pourrait être bientôt dévoilée.
«Je pense que cela arrivera dans un proche avenir, et même si cela peut sembler utopique aujourd'hui, je suis persuadé que le régime de cessez-le-feu sera instauré dans la province syrienne d'Idlib jusqu'au Nouvel An. Et nous apprendrons la vérité, y compris sur le dossier relatif aux armes chimiques et leur présence sur le territoire de cette province», a déclaré Leonid Sloutski.
Le Département d'État américain a reconnu pour la première fois que les terroristes d'Hayat Tahrir al-Cham, liés au Front al-Nosra, utilisaient des armes chimiques en Syrie, a annoncé le ministère russe de la Défense.
Six mois après l'incident chimique du 4 avril à Khan Cheikhoun, Moscou fustige toujours la manière dont l'enquête est conduite, dénonçant le travail des experts sur la base syrienne de Shayrat d'où auraient décollé les appareils qui sont incriminés dans l'attaque.