Un parlementaire russe explique quand un cessez-le-feu sera instauré à Idlib

© AFP 2024 Omar Haj KadourIdlib
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Après que le Département d'État américain a reconnu que les terroristes d’Hayat Tahrir al-Cham, liés au Front al-Nosra, utilisaient des armes chimiques en Syrie, il est prévu d’instaurer un cessez-le-feu à Idlib afin d’éclaircir la situation.

Le régime de cessez-le-feu sera instauré dans la province syrienne d'Idlib jusqu'au Nouvel An, ce qui permettra de confirmer ou non la possession d'armes chimiques par les terroristes, estime le chef de la commission des Affaires étrangères de la Douma (chambre basse du parlement russe), Leonid Sloutski.

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Selon Leonid Sloutski, la reconnaissance par le Département d'État de la possession d'armes chimiques par les terroristes est due au fait que la province d'Idlib est maintenant libérée.

«Une zone de désescalade est en passe d'être créée à Idlib. Et quand l'absence d'armes chimiques du côté de Damas devient évidente, Washington est forcé d'admettre qu'en fait, les armes chimiques ne pouvaient être utilisées que par ceux qui contrôlaient réellement Idlib, c'est-à-dire le Front al-Nosra», a déclaré Leonid Sloutski.

Selon le parlementaire, la vérité à ce sujet pourrait être bientôt dévoilée.

«Je pense que cela arrivera dans un proche avenir, et même si cela peut sembler utopique aujourd'hui, je suis persuadé que le régime de cessez-le-feu sera instauré dans la province syrienne d'Idlib jusqu'au Nouvel An. Et nous apprendrons la vérité, y compris sur le dossier relatif aux armes chimiques et leur présence sur le territoire de cette province», a déclaré Leonid Sloutski.

Le Département d'État américain a reconnu pour la première fois que les terroristes d'Hayat Tahrir al-Cham, liés au Front al-Nosra, utilisaient des armes chimiques en Syrie, a annoncé le ministère russe de la Défense.

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L'opposition syrienne a annoncé le 4 avril qu'une attaque aux armes chimiques avait fait 80 morts et 200 blessés à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, accusant les troupes gouvernementales syriennes d'être à l'origine de la dispersion chimique. Le commandement syrien a rejeté la responsabilité de l'incident sur les djihadistes et leurs alliés. Les autorités du pays ont rappelé qu'elles n'avaient jamais utilisé des armes chimiques contre les civils et les terroristes et que l'arsenal chimique syrien avait été retiré du pays sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

Six mois après l'incident chimique du 4 avril à Khan Cheikhoun, Moscou fustige toujours la manière dont l'enquête est conduite, dénonçant le travail des experts sur la base syrienne de Shayrat d'où auraient décollé les appareils qui sont incriminés dans l'attaque.

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