Auparavant, la Présidente du Conseil de la Fédération (sénat russe), Valentina Matvienko, avait déclaré que Moscou ne permettrait pas aux autorités ukrainiennes de discriminer les minorités nationales et la population russophone.
Selon M.Bezpalko, la Russie pourrait compliquer le travail des représentations ukrainiennes dans les organisations internationales ou rompre le Grand Accord sur l'amitié signé entre Moscou et Kiev en 1997.
«En fin de compte, la Russie pourrait reconnaître les républiques de Donetsk et de Lougansk. Vu que le format de Minsk ne fonctionne plus, tout ou tard il sera possible de reconnaître les "républiques populaires" comme des États indépendants et de conclure avec elles des accords, notamment dans le domaine de la défense», explique M.Bezpalko.
D'après la loi votée début septembre par la Rada, l'ukrainien devra, à partir de la rentrée 2018, être la langue principale au collège et au lycée. Les autres langues, notamment le russe, le hongrois, le roumain ou le polonais, parlées par les minorités ethniques résidant sur le territoire du pays, seront réservées au cours d'histoire, de langue et de littérature.
En réaction, la Russie a accusé Kiev de vouloir établir «un Etat unilingue dans un pays de fait multi-ethnique».