À la demande de deux députés de la Commission européenne, Federica Mogherini a évoqué le scandale autour des turbines produites par le constructeur de machines allemand Siemens qui auraient été livrées en Crimée malgré les sanctions imposées par l'EU et les États-Unis.
Selon la vice-présidente de la Commission, cette dernière ne participe pas à l'enquête et ne peut pas adopter de position.
«Dans le cadre des livraisons de turbines en Crimée, la Commission contacte les autorités nationales compétentes après l'apparition d'informations concordantes. Toutefois, pour autant que la Commission n'est pas une autorité compétente pour mettre en œuvre des mesures restrictives, elle ne participe pas à l'enquête sur un cas spécifique de livraison de turbines en Crimée. Pour cette raison, la Commission ne peut pas actuellement fournir d'informations factuelles, ni prendre position sur la question de savoir si les sanctions sont violées», a-t-elle écrit dans une lettre.
Le 10 juillet, le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes que les turbines livrées aux centrales électriques de Crimée étaient de fabrication russe et l'a réaffirmé une nouvelle fois le 13 juillet.
Siemens a de son côté demandé à Moscou de renvoyer les turbines en question sous le prétexte qu'elle les avait produites.