Selon elle, la diplomatie numérique voit se dresser devant elle le danger de la création de faux comptes supposés appartenir à des structures étatiques.
«Il existe tout un réseau de comptes de nos ambassades, consulats généraux et représentations auprès d'organisations internationales sur les réseaux sociaux […] Et voici que nous voyons proliférer comme des champignons de faux comptes de nos représentations donnant des informations mensongères», a-t-elle fait remarquer.
Or, a poursuivi Maria Zakharova, il s'avère qu'il n'existe pas «d'instrument pour annuler ces faux comptes». «Il faut écrire des lettres et appeler les sièges des réseaux sociaux pour leur demander d'examiner une demande […] Et pendant ce temps-là, ces faux comptes enveniment l'espace de l'information», a-t-elle ajouté.
«Nous avons réussi à trouver les sources de financement de plusieurs faux comptes. Qui plus est, nous avons même retrouvé ceux qui les soutiennent, a-t-elle noté. Ce ne sont pas des initiatives privées. Il y a derrière [ces faux comptes, ndlr] des structures concrètes de pays étrangers».