Dans le contexte du durcissement de la stratégie américaine vis-à-vis de l'Iran et des menaces de Téhéran de se retirer du Plan d'action conjoint, les démarches de la partie américaine pourraient aboutir à une situation encore plus difficile que celle entourant la Corée du Nord, prévient le sénateur russe Frants Klintsevich.
«Les USA transforment eux-mêmes l'Iran en une seconde Corée du Nord, mais dans une version bien pire. Cependant, le monde n'est pas un magasin de porcelaine. Je ne sais pas ce qui devra arriver pour que Donald Trump le comprenne enfin», a dit M. Klintsevich, cité par son service de presse.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré que son pays pourrait envisager de se retirer du Plan d'action conjoint si les États-Unis essaient de rétablir les sanctions anti-iraniennes dont l'adoucissement était prévu par cet accord.
Le Plan d'action conjoint est un accord signé à Vienne, en Autriche, le 14 juillet 2015, par les huit parties suivantes: les pays du P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies: la Russie, les États-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne), ainsi que l'Union européenne et la République islamique d'Iran.