L'Iran pourrait envisager son retrait du Plan d'action conjoint si les États-Unis essaient de rétablir les sanctions anti-iraniennes dont l'adoucissement était prévu par cet accord, signé en juillet 2015.
Si les sanctions sont reprises dans les domaines vitaux pour Téhéran, comme la commercialisation de pétrole et d'avions, l'Iran aura le droit de décider de sa présence ou non dans l'accord nucléaire, selon lui.
Donald Trump a menacé vendredi de mettre fin «à tout moment» à l'accord international qui vise à empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique, provoquant l'inquiétude des autres pays signataires et ouvrant une période de grande incertitude. Le Président américain a annoncé vendredi la «non-certification» des engagements de l'Iran dans le cadre de l'accord sur son programme nucléaire et a dit envisager d'appeler la communauté internationale à s'unir pour faire pression sur le Corps des gardes de la révolution islamique. Cependant, le Président américain a assuré que son pays ne s'en retirerait pas pour l'instant.
Le Plan d'action conjoint est un accord signé à Vienne, en Autriche, le 14 juillet 2015, par les huit parties suivantes: les pays du P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies: les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne), ainsi que l'Union européenne et la République islamique d'Iran.