Comment est-ce possible? Armez-vous de patience, car le schéma est bien rusé. À en croire CNN, tout est parti d'une campagne baptisée Do Not Shoot Us («Ne nous tirez pas dessus»). Destinée à dénoncer les violences policières, celle-ci disposait de tout un éventail de pages sur les réseaux sociaux: Facebook, Twitter, Instagram et Youtube.
Mais ce qui préoccupe particulièrement la chaîne américaine, c'est que les liens publiés sur le site donotshoot.us menaient vers une page Tumblr qui aurait été liée à l'agence russe Internet Research Agency. Si vous ne vous êtes toujours pas perdu dans ce labyrinthe, voici enfin le nœud du problème:
Ce compte, explique la chaîne, aurait encouragé les sympathisants du mouvement Black Lives Matter à jouer près de lieux connus pour leurs brutalités policières aux États-Unis et à donner à leur monstres virtuels les noms des victimes.
Le seul hic, c'est que la chaîne n'a réussi à trouver aucune preuve pour étayer ses propos, les participants et les faits attestant que les cartes ont été distribuées ayant étrangement disparu sans laisser de trace. Attendons donc que la chaîne attrape au moins un Pokémon qui a juré loyauté au Kremlin pour l'interroger…