Le Président iranien Hassan Rohani a déclaré ce vendredi 13 octobre qu'il n'était pas possible d'amender l'accord sur le programme nucléaire de son pays, conclu par Téhéran et les 5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) en 2015.
«Le Président américain et son Congrès veulent apporter des nouvelles clauses à l'accord. Or, aucune clause ne peut être ajoutée à l'accord», a-t-il déclaré à Téhéran.
Et d’arguer que sur la question de l’accord nucléaire avec l’Iran, les États-Unis «étaient plus seuls que jamais».
D’ailleurs, a pointé Rohani, «aucun Président ne peut annuler un accord international validé par l’Onu. […] Il ne s’agit pas d’un accord bilatéral entre l’Iran et les États-Unis et il ne peut être résilié».
Redoubler les efforts de production d'armes dissuasives
L'Iran intensifiera la production d'armes et accélérera son programme balistique, a indiqué le Président iranien, faisant comprendre que cette mesure n'était envisagée que dans un but de dissuasion.
Soutien de Paris, de Berlin, de Londres et de l'UE
En outre, le Président Macron a assuré ce vendredi à Hassan Rohani l'attachement de la France au cadre fixé par l'accord de 2015. Les deux dirigeants ont en outre évoqué une possible visite du chef d'État français en Iran. On a par ailleurs appris que le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, se rendrait dans la République islamique dans les prochaines semaines.
Signé par l'Iran, les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Union européenne, le traité vise à limiter les activités nucléaires de la République islamique en échange de la levée des sanctions internationales qui la frappent.