Face à la menace de Washington de quitter l'accord sur le nucléaire iranien, Téhéran envisage de riposter et évoque la possibilité de révoquer lui-aussi le document, a annoncé ce vendredi le président du Parlement, Ali Larijani, lors d'un forum international à Saint-Pétersbourg.
L'accord sur le nucléaire «n'est pas un accord bilatéral, il est fixé par la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu», a-t-il fait remarquer, qualifiant l'éventuelle révocation américaine d'«insulte à l'égard de l'Onu».
Donald Trump a prévu de s'exprimer vendredi en milieu de journée, probablement pour annoncer qu'il refuse de certifier l'accord conclu en juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien qu'il a qualifié à plusieurs reprises de «pire qui soit».