«Les engagements dans le domaine nucléaire pris par l'Iran dans le cadre du JCPOA sont appliqués», a déclaré Yukiya Amano.
Après que Washington a évoqué sa volonté d'«améliorer» l'accord sur le nucléaire iranien, faute de quoi les États-Unis s'en retireraient, le Président de la République islamique d'Iran a rétorqué qu'aucune clause ne pouvait être ajoutée au document signé en 2015.
«Le Président américain et son Congrès veulent apporter des nouvelles clauses à l'accord. Or, aucune clause ne peut être ajoutée à l'accord», a-t-il déclaré à Téhéran.
Plus tôt, les autorités allemandes, britanniques et françaises avaient confirmé leur attachement à l'accord nucléaire. La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, avait déclaré que les États-Unis ne pouvaient pas annuler unilatéralement cet accord.
En outre, le Président Macron a assuré ce vendredi à Hassan Rohani l'attachement de la France au cadre fixé par l'accord de 2015. Les deux dirigeants ont en outre évoqué une possible visite du chef d'État français en Iran. On a par ailleurs appris que le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, se rendrait en Iran dans les prochaines semaines.
Le Plan global d'action conjoint (JCPOA) est un accord signé à Vienne, en Autriche, le 14 juillet 2015, par les huit parties suivantes: les pays du P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies: les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne), ainsi que l'Union européenne et la République islamique d'Iran.