«Cette décision des États-Unis suscite le regret. Le pays qui était à l’origine de la fondation de l’Unesco l’abandonne à un moment difficile pour l’organisation, aggravant par-là sa situation. Cela étant dit, il convient de mentionner que les États-Unis ne contribuaient plus au budget régulier de l’organisation depuis 2011, ce qui complique son fonctionnement et torpille la mise en place de toute une série de projets cruciaux», a-t-elle déclaré.
Et de rappeler que la déclaration de Washington intervenait à la veille de l’élection du nouveau directeur général de l’Unesco, organisée ces jours-ci à Paris.
Madame Zakharova a en outre espéré que le futur chef de l’organisation saura la dépolitiser, qu’il «déploiera tous ses efforts pour changer la situation qui s’est créée et se concentrera sur des problématiques purement humanitaires, ce qui permettra de poursuivre la coopération utile dans les domaines de compétence de l’Unesco avec tous les pays, y compris les États-Unis», a souligné la porte-parole de la diplomatie.
Les États-Unis ont annoncé ce jeudi quitter l'Unesco. Le département d'État américain a motivé cette décision par les arriérés de contribution de certains pays membres ainsi que par la nécessité de réformer cette organisation de l'Onu. Les États-Unis reprochent en outre à l'Unesco ses positions «anti-israéliennes». La décision entrera en vigueur le 31 décembre 2018. Peu après cette déclaration, on a appris que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait ordonné au gouvernement de préparer la sortie de l’État hébreu de l’organisation.