Cette avancée, qui permet de mieux comprendre le processus de formation des planètes, est présentée dans un article du magazine Meteoritics and Planetary Science.
Les processus à l'œuvre au moment de la formation de notre planète peuvent être étudiés grâce aux météorites (astéroïdes dont l'orbite a croisé celle de la Terre), dont le processus de développement en tant que planètes s'est arrêté. Sur Terre, les traces de ces transformations ont disparu depuis longtemps. Près de 87% de toutes les météorites découvertes se rattachent à la classe des chondrites ordinaires, composées essentiellement de chondres — grains sphériques formés de silicates de silicium (Si), de fer (Fe), d'aluminium (Al), de magnésium (Mg) et de manganèse (Mn). Ce sont les météorites de ce sous-groupe qui ont été présentées par le Musée de la substance extraterrestre du laboratoire météoritique de l'Institut de géochimie et de chimie analytique Vernadski affilié à l'Académie des sciences de Russie ont été etudiés par les géologues.
Les scientifiques ont découvert que la composition de la substance était pratiquement homogène, ce qui ne correspondait pas aux nombreuses théories avancées. Ainsi, en fonction de la répartition de la pression partielle de l'oxygène, les scientifiques ont montré dans quelle mesure la substance était homogène au stade de l'accrétion.