«Les avancées technologiques, comme les drones, peuvent permettre aux personnes malintentionnés de préparer un acte terroriste: surveiller la centrale, la filmer, recueillir les informations.»
D'après lui, il y a deux ou trois ans en France on a eu une «campagne» de survol de centrales nucléaires. Tous les médias en ont parlé avec inquiétude, le gouvernement a lancé des enquêtes. Mais, finalement, «on n'en a plus jamais parlé, ni jamais su qui a fait ça».
L'interlocuteur de Sputnik a souligné que le risque zéro dans le nucléaire civil n'existait pas. Pour lui, seule solution est de fermer toutes les centrales.
«Malgré les catastrophes à répétition dans les centrales, rien n'est fait pour protéger ces piscines», a-t-il dit.
Olivier Appert, haut fonctionnaire, président du Conseil Français de l'Energie et du Comité français du Conseil Mondial de l'Energie, a refusé de commenter le rapport de Greenpeace, tout en regrettant que les médias grand public, «incompétents sur ce genre de sujet, trouvent intérêt à publier l'information, car cela contribue à faire peur et aide aux ventes».
D'après Erik Hulsbosch, chef du Service de communication de l'Agence Fédérale de contrôle nucléaire de Belgique (AFNC, Federaal Agentschap voor Nucleaire Contrôle), le rapport de Greenpeace est «incorrect, spéculatif et subjectif». Il a précisé à Sputnik que toutes les centrales nucléaires européennes sont régulièrement contrôlées sur base d'une analyse de risque transparente et intégrale baptisée «stress test».
«Nous pouvons garantir que toutes les centrales nucléaires belges ont pris toutes les mesures nécessaires pour se protéger non seulement des attaques terroristes, mais aussi des accidents d'avion, des tremblements de terre, des inondations, des incendies.»