Bagdad appelle Ankara et Téhéran à fermer les frontières avec le Kurdistan irakien

© Sputnik . Dmitry Vinogradov / Accéder à la base multimédiaRéféendum au Kurdistan irakien
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Bagdad s’est adressé aux autorités turques et iraniennes pour prôner la fermeture de la frontière avec le Kurdistan irakien où le référendum sur l'indépendance a eu lieu fin septembre, a annoncé l’agence Anadolou, se référant au représentant du ministère irakien des Affaires étrangères.

Le ministère irakien des Affaires étrangères demande aux autorités turques et iraniennes de fermer les points de contrôle à la frontière avec le Kurdistan irakien, a rapporté samedi l'agence Anadolou, se référant au représentant du ministère irakien des Affaires étrangères, Ahmed Mahgoub.

D'après M.Mahgoub, Bagdad a envoyé aux ambassades de Turquie et d'Iran une demande officielle exigeant la fermeture des points de contrôle et les restrictions appliquées aux livraisons et aux opérations commerciales avec le pétrole.

Dans le communiqué, il est, par ailleurs, souligné que le gouvernement irakien coopère avec Ankara et Téhéran en se basant sur des principes de bon voisinage et de respect de la souveraineté de l'Irak afin de renforcer la coopération bilatérale et la lutte contre des menaces communes.

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Le référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien, fermement condamné par le gouvernement du pays, s'est tenu le 25 septembre dernier. La population de la région autonome a voté à 92% en faveur de son indépendance. Les autorités irakiennes ont qualifié le référendum d'illégitime, soulignant qu'elles ne mèneront pas de négociations avec le gouvernement régional.

Plus tard, le Parlement irakien a demandé au Premier ministre Haider al-Abadi d'envoyer des troupes dans la région de Kirkouk, disputée entre Bagdad et le Kurdistan, en vue de reprendre contrôle des gisements pétroliers.

La Turquie et l'Irak ainsi que la Syrie, trois pays ayant des minorités kurdes, ont vivement dénoncé le référendum car ils craignent que cela ne fasse tache d'huile et que la carte de la région issue de la Première Guerre mondiale ne soit redessinée.

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