A l'heure actuelle, il existe deux principales hypothèses concernant la formation de l'ARN: ce processus aurait pu se produire dans les sources thermales des océans ou dans les bassins chauds et peu profonds à la surface de la Terre. La seconde hypothèse est jugée plus plausible dans la mesure où, à l'intérieur de l'océan, il n'y a pas de changement cyclique entre saisons sèches et humides — nécessaire à la polymérisation.
Compte tenu de tous ces paramètres, les chercheurs ont simulé le processus de changement des conditions dans les bassins pendant un an suite aux précipitations et aux processus d'évaporation et d'infiltration du liquide à l'intérieur des roches. En fonction de la température et du taux de précipitations ont pu se former plusieurs régimes stationnaires de variations de température et de niveau d'eau dans les bassins, mais pour tous étaient exprimées des variations saisonnières.
Si l'hypothèse avancée était exacte, à partir du nombre de météorites tombées sur Terre le monde à ARN aurait pu faire son apparition sur Terre seulement 200 millions d'années après que les conditions soient devenues favorables à la vie sur notre planète.