Les experts allemands définissent une crise comme la période pendant laquelle le pays est confronté à l'un des problèmes suivants: une baisse annuelle du marché boursier de 15%, une dévaluation de 10% de la monnaie nationale ou des obligations publiques, un défaut de la dette publique ou une inflation à deux chiffres. Selon le site d'information Vestifinance.ru.
Le pays qui agrandissait trop rapidement sa masse monétaire était confronté à un déficit commercial et subissait une pression sur le taux de change de sa monnaie. Dans ce cas, en règle générale, le gouvernement devait appuyer sur le frein monétaire pour empêcher l'apparition d'une bulle financière, rappelle le magazine britannique The Economist.
Depuis le début des années 1970, de plus en plus de pays ont adopté un système de taux de change flottant donnant aux gouvernements plus de flexibilité pour surmonter la crise économique. Ce système signifiait aussi qu'aucun objectif politique n'était associé au maintien du cours de change.
Mais cela créait également les conditions pour l'apparition d'un déséquilibre commercial significatif qui ne retenait plus les politiciens: il était permis à la monnaie d'apaiser cette tension.
Depuis le milieu des années 1970, la dette publique augmente également, proportionnellement au PIB. Une pression minimale a été exercée par le marché pour équilibrer le budget. De plus, la dette des consommateurs et des compagnies augmente dans les pays développés.
Cependant, parfois les créanciers perdent foi en la capacité des débiteurs à rembourser leur dette et ils cessent de délivrer des prêts, ce qui menace provoquer une vague de ventes et une baisse encore plus forte de la confiance en la solvabilité des emprunteurs.
Les experts de la Deutsche Bank prédisent les éventuelles causes de la prochaine crise, parmi lesquelles une crise en Chine à cause d'une grande charge de la dette la hausse de la popularité des partis populistes ou encore le problème des liquidités sur le marché des obligations.
Mais le déclencheur le plus probable de la vente d'actifs pourrait être un refus de soutien par les banques centrales. Car tout le monde sait que ce sont les organes financiers publics qui ont sauvé l'économie mondiale et les marchés en 2009.
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