«Depuis hier, l'Espagne, en ayant choisi les matraques, a perdu la Catalogne et la possibilité de gérer la situation dans un cadre démocratique. Nous avons vu la police frapper des adolescents et des personnes âgées. Je pense que c'est la pire des pages de l'histoire espagnole après la période franquiste», a déclaré ce lundi le président de la Vénétie Luca Zaia, cité par l'agence italienne ANSA.
Il a rappelé que le mouvement pour l'indépendance de la Catalogne existait depuis plusieurs dizaines d'années et a appelé à se demander «à quel point il était possible de réprimer le mouvement populaire par des matraques».
Un référendum sur l'autodétermination s'est tenu le 1er octobre en Catalogne. Comme l'a indiqué le porte-parole du gouvernement catalan, Jordi Turull, 90% des Catalans qui ont participé au référendum tenu dimanche ont donné leurs voix pour l'indépendance de la communauté autonome. Le taux de participation est estimé à 42,3%, vu que 2,2 des 5,3 millions d'électeurs se sont prononcés au référendum.
Les résultats définitifs du vote doivent être remis ces prochains jours au parlement catalan qui prendra une décision pouvant aller jusqu'à une éventuelle proclamation unilatérale de l'indépendance.