Quelque 700 citoyens ont manifesté aujourd'hui rue Via Laietana, à Barcelone, pour exprimer leur attachement à une Espagne unie. Les participants ont scandé «La Catalogne — c'est l'Espagne» et «Ce n'est pas la démocratie, mais une trahison». De même, un autre de leurs slogans exigeait l'arrestation de Carles Puigdemont, le président du gouvernement régional indépendantiste de Catalogne qui a décidé de maintenir le référendum malgré tout — «Puigdemont en prison».
Une action similaire se déroule également à Madrid, sur place Puerta del Sol.
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— Carmen San Carlos🇪🇸 (@CarmenSanCarlos) 1 октября 2017 г.
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— Yolanda Couceiro (@yolandacmorin) 1 октября 2017 г.
En Catalogne, la police espagnole a eu recours dimanche à des bombes assourdissantes et à des balles en caoutchouc afin de disperser ceux qui souhaitaient voter lors du référendum d'autodétermination organisé par les autorités catalanes, annonce la presse espagnole. Les affrontements entre la police et les manifestants catalans ont fait 337 blessés au total, selon les autorités locales.
Dimanche 1er octobre, les autorités catalanes organisent un référendum sur l'autodétermination de leur région. La Cour constitutionnelle d'Espagne a suspendu tous les documents adoptés par la Généralité et le Parlement de Catalogne relatifs au vote, déclarant illégales toutes les actions des autorités catalanes visant à préparer le référendum. La veille, plus de la moitié des écoles qui devaient servir dimanche de bureaux de vote ont été mises sous scellés. La police espagnole a affirmé qu'elle avait pris sous son contrôle la plus grandes partie des 2.315 écoles catalanes. Le ministère de l'Intérieur a annoncé précédemment que la police nationale avait saisi des urnes dans plusieurs bureaux de vote. Pourtant le vote se poursuit dans plusieurs autres bureaux.