La police espagnole a eu recours dimanche aux bombes assourdissantes et aux projectiles de caoutchouc afin de disperser ceux qui souhaitaient voter lors du référendum d'autodétermination organisé par les autorités catalanes, annonce la presse espagnole.
Les affrontements entre la police et les manifestants catalans ont fait au moins 38 blessés, annoncent les services ambulanciers.
Une jeune homme a reçu un projectile dans la jambe. Un autre vient d'être emmené dans une ambulance pour une blessure plus grave. #1Oct pic.twitter.com/718QPdFIrG
— Robin Prudent (@robin_prudent) 1 octobre 2017
Les observateurs internationaux arrivent. Un jeune homme leur montre les projectiles utilisés par la police un peu plus tôt. #1Oct pic.twitter.com/f2FpLhKCh8
— Robin Prudent (@robin_prudent) 1 octobre 2017
L'AFP précise que la police a chargé des manifestants dans le centre de Barcelone, près d'une école du centre-ville où la police était entrée de force pour saisir des urnes.
«Nous demandons la démission immédiate du représentant du gouvernement espagnol (en Catalogne, ndlr) Enric Millo. Il est responsable de la répression et de la violence d'État, qui rappellent celles de l'époque franquiste», a déclaré Jordi Turul, porte-parole du gouvernement catalan, lors d'une conférence de presse.
1) Càrrega de la Policia Nacional. Disparen bales de goma i cops de porra. Ferits. (Carrer Sardenya). #CatalanReferendum pic.twitter.com/Of4Ek3juic
— Àlex Tort (@alextortsagues) 1 octobre 2017
2) Un ferit. De fons, els trets de la Policia Nacional. #CatalanReferendum pic.twitter.com/snqEI9hxV3
— Àlex Tort (@alextortsagues) 1 octobre 2017
La charge s'est produite alors que des manifestants assis barraient le passage aux policiers qui quittaient le bureau de vote. Un manifestant, David Pujol, 37 ans, a montré une blessure à la jambe reçue dans cet affrontement et une journaliste de l'AFP a vu un deuxième blessé dans une ambulance.
Happening in #Barcelona. The #CatalanReferendum is not legal, true, but police repression is unacceptable. #Fascism pic.twitter.com/4wtlCfQvqZ
— Marco Ingrassia (@Marco_ingrassia) 1 octobre 2017
À la suite des affrontements acharnés, le président du gouvernement catalan Carles Puigdemont a dénoncé la «violence injustifiée» de la police nationale espagnole.
«L'usage injustifié de la violence, à la fois irrationnel et irresponsable, de la part de l'État espagnol, n'arrêtera pas la volonté des Catalans», a-t-il déclaré aux journalistes en évoquant des coups de «matraque, de projectiles en caoutchouc et les agressions sans discernement» contre des personnes qui manifestaient «de manière pacifique».