Pavel Roudyakov, directeur du centre d'information et d'analyse «Perspective», estime que la disparition de la langue russe de l'espace éducatif ukrainien limiterait les possibilités offertes aux Ukrainiens d'étudier la culture mondiale.
«Shakespeare complet n'est traduit qu'en trois langues, en allemand, en russe et en serbe, aussi bizarre que cela puisse paraître. En ukrainien, on n'a traduit que 30%, autant que je le sache. Au cours des 15 dernières années, nous n'avons pas traduit Shakespeare du tout», indique M.Roudyakov.
Début septembre, la Rada (le parlement ukrainien, ndrl), a adopté le projet de loi «Sur l'enseignement» qui dispose de renoncer à enseigner dans toutes les langues sauf en ukrainien d'ici à 2020. Le 25 septembre, ce projet a été signé par le Président Porochenko. Plusieurs pays européens ont condamné les actions de Kiev.