Plutôt que d'attirer notre attention sur la protection de la planète et sur la lutte contre le changement climatique, nous utilisons des ressources précieuses pour les armes nucléaires, ce qui augmente le risque de propagation de nuclides radioactifs à travers la planète — tel est le message du scientifique Andrew Glikson dans son dernier livre.
Le scientifique explique comment cette période de changement climatique et d'influence humaine sur la planète pourrait être réduite et comment nous pourrions entrer dans une période post-anthropocène baptisée «plutocène». Cette période a reçu ce nom car elle pourrait être caractérisée par une couche sédimentaire riche en plutonium située dans l'océan et des températures beaucoup plus élevées.
Lors du plutocène, les vallées et les plaines seraient inondés et les humains devraient déménager plus haut en altitude pour survivre.
«Les lois fondamentales de la physique, les principes de la science du climat et les leçons tirées des tendances climatiques passées et actuelles nous permettent de déterminer les facteurs qui influenceront notre climat futur. Globalement, le climat est façonné par trois grands facteurs: les cycles solaires, la concentration des gaz à effet de serre atmosphériques et des événements intermittents tels que les éruptions volcaniques ou les impacts d'astéroïdes», a-t-il déclaré à The Conversation.
«La Terre devrait atteindre une température moyenne de 4 degrés de plus que les niveaux antérieurs à l'époque préindustrielle, à laquelle de nombreuses espèces, y compris les humains, auront beaucoup de peine à s'adapter. Dans ces conditions, les centres de population et d'élevage dans les zones côtières et les vallées fluviales seraient inondés, et les humains seraient forcés de rechercher des latitudes et des altitudes plus élevées pour survivre — tout en devant faire face aux conséquences des possibles conflits nucléaires», a expliqué le chercheur.
Comment empêcher cela? Arrêter de mener des «guerres destructrices» et lutter pour sauver la planète, tout simplement, conclut le scientifique.