Le gouvernement japonais a alerté la population au sujet du tir du missile nord-coréen du 15 septembre littéralement quelques minutes après l'événement. Toutefois, les médias locaux soulignent que ce tir a une fois de plus relevé les insuffisances du système japonais d'alerte et d'information des populations.
Le journal Nikkei écrit que l'alerte n'a pas été annoncée dans au moins cinq municipalités qui avaient été confrontées au même problème le 29 août, lorsque le missile nord-coréen suivait la même trajectoire.
Selon le journal Mainichi Shimboun, certains fonctionnaires locaux estiment que le gouvernement devrait fournir des informations plus précises sur la trajectoire des missiles tirés, afin de ne pas alerter la population des préfectures non concernées. La trajectoire des missiles tirés par Pyongyang était passée beaucoup plus au nord de Nagano.
Plusieurs médias locaux se sont d'ailleurs prononcés pour la réduction des zones d'alerte. Le 15 septembre, tout comme le 29 août, l'alerte a été annoncée dans 12 préfectures du nord-est, dont la préfecture de Nagano, située au nord-ouest de Tokyo.
Toutefois, les fonctionnaires du gouvernement responsables des alertes répliquent avec raison que le temps pour annoncer une alerte est assez réduit, les missiles nord-coréens étant capables d'atteindre le Japon au bout de quelques minutes seulement. Obtenir des informations plus précises sur la trajectoire du missile tiré ainsi que sur son type nécessiterait beaucoup plus de temps.