Des neurophysiologistes de l'Université de la Ruhr à Bochum ont organisé une expérience avec deux groupes de volontaires, des joueurs consacrant aux jeux vidéo plus de 15 heures par semaine et des gens qui ne jouaient pas voire très peu. Un test a été proposé aux participants. Ils devaient prévoir si le temps serait ensoleillé ou pluvieux sur la base de combinaisons de cartes correspondant à la probabilité d'un résultat particulier. Les volontaires ont aussi dû remplir un formulaire expliquant la logique de leurs prévisions.
«Notre recherche indique que les amateurs de jeux évaluent la situation plus rapidement, tirent des conclusions et décomposent les faits en catégories», a déclaré Sabrina Schenk, une des auteurs de l'étude.
Les scientifiques ont noté que ce type de perception de l'information était associé à une activité accrue de l'hippocampe, la partie du cerveau responsable de la mémoire.
«Nous pensons que les jeux vidéo contribuent au développement de certaines parties du cerveau, par exemple, l'hippocampe, qui est important non seulement pour les jeunes, mais aussi pour les personnes âgées, car des changements dans l'hippocampe peuvent entraîner une détérioration de la mémoire. Peut-être qu'à l'avenir, nous pourrons corriger cela avec des jeux informatiques», a ajouté Mme Schenk.