Se référant aux observations des spécialistes du Centre national de données sur la neige et la glace (National Snow and Ice Data Center) de Boulder (Colorado), le New York Times annonce qu'en septembre 2017, la glace ne couvrait que 4,6 millions de kilomètres carrés dans les eaux arctiques.
La glace de l'Arctique a atteint un maximum de 14,24 millions de kilomètres carrés en mars, ce qui est inférieur de 1,22 millions au taux annuel moyen de la période entre 1981 et 2010. Au total, les glaciologues font état d'une réduction de la glace de 13% en dix ans.
Cette année une fonte particulièrement active a été observée au large de l'Alaska, dans la mer de Beaufort. Selon le directeur du Centre Mark Serreze, l'eau ouverte s'étendait jusqu'à 80° de latitude Nord. Il a signalé que cette année, la fonte avait commencé plus tôt que d'habitude et n'a pas exclu que d'ici 2030, cette zone de l'océan Arctique serait complètement libre de glace pendant les mois d'été.
Certains experts estiment que la glace aura complètement disparu de l'océan Arctique au milieu de ce siècle.