Auparavant, le quotidien espagnol El Pais avait publié deux matériaux, lesquels accusaient plusieurs médias russes, dont la chaîne RT et les agences d'information Sputnik et RIA Novosti, d'avoir couvert les événements en Catalogne d'une manière partiale. Ainsi, selon le quotidien espagnol, après avoir mené des campagnes secrètes au profit de Marine le Pen en France et de l'extrême-droite en Allemagne, Moscou aurait une nouvelle fois mis en branle son mécanisme pour faire chanceler l'Union européenne: il serait cette fois à l'œuvre en Catalogne.
«Nous ne voyons pas de preuves corroborant les informations [sur l'ingérence russe dans les processus internes de l'Espagne, ndlr] diffusées dans les médias espagnols», a déclaré M.Ybanez.
Il a en outre fait remarquer que «dans la presse russe, ainsi que dans les médias d'une série de pays, on est tombé sur des articles qui traitaient le problème de l'indépendance avec compréhension et qui, à notre avis, ne reflètent pas ce qui se passe. Je ne crois pas que ceci vaille notamment pour la Russie».
L'ambassade russe a prêté attention à l'article du journal El Pais sur la prétendue ingérence russe dans le processus catalan, par le biais d'une «légion de bots». Selon lui, l'article est un méli-mélo total, qui mélange WikiLeaks, les accusations concernant l'ingérence russe dans les affaires d'autres pays et les bots.
Selon l'ambassadeur, de telles démarches des médias indiquent qu'«il existe des cercles en Espagne qui ne peuvent pas résister à la tentation d'accuser la Russie de n'importe quoi.»