«Aujourd'hui, nous assistons à un événement historique très important, car aujourd'hui, la dernière munition des arsenaux russes d'armes chimiques sera détruite», a déclaré le Président lors d'une téléconférence.
Vladimir Poutine a en particulier mis l’accent sur le caractère historique de l’événement en soulignant que la Russie avait hérité de l’Union soviétique son «énorme arsenal» d’armes chimiques.
Le Président a également noté que les États-Unis, à la différence de la Russie, ne respectaient pas leurs obligations sur l’élimination des armes chimiques. Ainsi, les dates de destruction des munitions ont été reportées par les autorités du pays à trois reprises, y compris sous un prétexte de manque de moyens financiers.
La convention sur l'interdiction des armes chimiques a été adoptée par l'Assemblée générale de l'Onu le 30 novembre 1992 et est entrée en vigueur le 29 avril 1997. Elle réunit actuellement 192 pays. L'Égypte, Israël (qui a signé le document mais ne l'a pas ratifié), la Corée du Nord et le Soudan du Sud restent à l'écart.