Washington a vivement rejeté lundi les accusations de Pyongyang selon lesquelles Donald Trump aurait «déclaré la guerre» à la Corée du Nord.
«Nous n'avons pas déclaré la guerre à la Corée du Nord, et franchement, une telle suggestion est absurde», a rétorqué la porte-parole de l'exécutif américain Sarah Huckabee-Sanders.
«Notre objectif reste le même: nous cherchons une dénucléarisation pacifique de la péninsule coréenne», a poursuivi Mme Huckabee-Sanders.
Samedi, dans une démonstration de force, les États-Unis ont fait voler des bombardiers stratégiques près de la Corée du Nord, ajoutant une pression militaire à des tensions politiques qui ont duré toute la semaine, via des insultes et menaces. Cette décision a aggravé la tension entre les deux pays, qui s'étaient échangés déjà toute la semaine des insultes et des menaces.
Ainsi, la semaine dernière, Donald Trump avait menacé de «détruire totalement» la Corée du Nord si cette dernière attaquait les États-Unis ou leurs alliés, et la joute verbale n'a pas cessé depuis entre lui et Kim Jong-Un. Vendredi, le président américain a qualifié son homologue de «fou», affirmant qu'il allait être mis à l'épreuve «comme jamais».