«Si la Corée du Nord n'arrête pas ses actions provocatrices, nous proposerons des options au Président pour traiter avec la Corée du Nord», a souligné le porte-parole du Pentagone, Robert Manning.
La porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Sanders, a pour sa part indiqué que les États-Unis se concentrent sur la dénucléarisation pacifique de la péninsule coréenne.
«Nous cherchons une dénucléarisation pacifique, nous nous concentrons sur cela. Dans le même temps, nous exercerons une pression économique et diplomatique maximale», a-t-elle précisé.
À la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères a qualifié samedi d'insultes les propos tenus par le Président américain Donald Trump au sujet du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, avant de proférer de nouvelles menaces à l'endroit des États-Unis. Qualifié de «gangster», de «personne dérangée» et de «roi menteur», le dirigeant américain «représente l'une des plus grandes menaces pour la paix», a ajouté le ministre. Donald Trump n'a pas pu ne pas réagir: sur Twitter, il a lancé des menaces directes à l'encontre des autorités nord-coréennes.
Après cette nouvelle escalade verbale entre Pyongyang et Washington, ce dernier a voulu faire montre de sa force. Des bombardiers US ont survolé une partie de la côte orientale de la Corée du Nord pour montrer que Washington dispose «de nombreuses options militaires», a annoncé samedi le Pentagone.
Pyongyang a récemment déclaré avoir achevé les préparatifs d'une frappe contre l'île de Guam, située dans l'océan Pacifique, qui abrite la base aérienne américaine d'Andersen et la base navale Apra Harbor.