Le scrutin, initié par le Président kurde Massoud Barzani — qui a déjà voté — se tient non seulement dans la région autonome du Kurdistan (nord de l'Irak), qui comprend les provinces d'Erbil, Souleimaniyeh et Dohouk, mais aussi dans des zones que se disputent les Kurdes et le gouvernement central irakien.
Inquiets de voir leurs minorités kurdes suivre cet exemple, des pays voisins comme la Turquie et l'Iran ont aussi menacé de représailles.
Les bureaux de vote seront ouverts de 8h00 heure locale (05h00 GMT) à 18h00 (15h00 GMT) pour permettre aux 5.375.000 inscrits de se prononcer. Au total, 12.072 bureaux de vote ont été installés, tant dans la région autonome du Kurdistan que dans les régions litigieuses.
Les résultats initiaux seront annoncés 24 heures après le scrutin, mais ils ne feront aucun doute, la majorité des Kurdes étant acquise à l'indépendance.
Partagés entre l'Irak, la Syrie, l'Iran et la Turquie, les Kurdes n'ont jamais accepté le traité de Lausanne de 1923 qui les a privé d'un État indépendant sur les dépouilles de l'empire ottoman.