De l'avis du politologue argentin Atilio Boron, les accusations d'ingérence dans les élections contre la radio Sputnik portées par trois congressistes démocrates ne sont rien d'autre qu'«une insulte à l'intelligence des Américains».
Le politologue a affirmé que les démarches de certains congressistes et l'activité du New York Times visaient à dissimuler un fait évident, à savoir que l'élection de Trump à la présidence aux États-Unis n'avait rien à voir avec RT et Sputnik.
«À mon avis, il est tout à fait absurde d'affirmer que deux agences d'information aient pu manipuler l'opinion publique des États-Unis», commente le politologue, ajoutant que les élus à Washington «sous-estiment» leurs propres citoyens s'ils pensent que ces derniers pourraient être manipulés.
Le 18 septembre, trois congressistes américains Mike Doyle, Anna Eshoo et Frank Pallone, avaient envoyé un message à Ajit Pai, chef de la Commission fédérale des communications (FCC), lui demandant d'enquêter sur la soi-disant ingérence de la radio Sputnik dans les élections présidentielles aux États-Unis en 2016, faisant référence à un article du New York Times. Les congressistes ont cependant oublié que la radio a commencé à émettre à Washington sur les ondes 105,5 FM le 1er juillet 2017, soit près de huit mois après le vote.