Supposer qu'un peuple d'un pays a voté pour un candidat parce que les médias d'un autre pays se trouvant dans son pays ou bien même dans un pays tiers ont parlé de ce candidat. Un peu compliqué certes, mais il parait que c'est logique, d'après les médias internationaux. Pour mieux comprendre tout ça voici un exemple concret présenté par L'Écho:
« Ces paroles de maffieux calabrais ont plu à l'Américain moyen, déprimé par la crise et l'affaiblissement de son pays. Elles ont semé l'effroi dans les pays baltes, cibles depuis des années d'une guerre des nerfs menée par la Russie. Faut-il s'étonner que le Kremlin soutienne Donald Trump? Comme il soutient en Europe, financièrement ou avec ses médias de propagande (RT, Sputnik), les populistes tels que Marine Le Pen, Nigel Farage et Viktor Orban, occupés à ronger l'Union européenne?»
Oui, c'est vrai! L'Américain moyen a été atteint par la Main du Kremlin et a voté Trump parce qu'il était déprimé par la crise dans son pays et à ce moment précis les médias russes, qui sont un peu partout dans le monde, « l'ont frappé » le convainquant de ne pas voter pour Hillary Clinton.
La propagande de #Poutine à la manœuvre:
— Daniel Brobecker (@DanielBrobecker) 11 сентября 2016 г.
“Trump dépasse Clinton en popularité: 23 Etats contre 17” https://t.co/pK2004szAK via @sputnik_fr
Et si jamais la France, dont la société erre depuis de nombreuses années, affaiblie par des crises identitaire et économique qui la rongent de l'intérieur se retrouvait d'un coup avec Marine le Pen comme président ça serait également « la réussite de Moscou »?
Marine Le Pen régale la propagande russe: les USA veulent la guerre! Les petits hommes verts sont donc des GI's! pic.twitter.com/dBQib1nXU3
— Caroline Fourest (@CarolineFourest) 9 февраля 2015 г.
Il ne faudrait peut-être pas sous-estimer la capacité d'un peuple à choisir ce qu'il veut, s'il s'agit bien de démocratie. Mais il semblerait qu'il y ait une bonne démocratie qui répond à la ligne politique menée par son pays depuis des années, et une mauvaise démocratie qui cherche le changement voire pire: bien s'entendre avec la Russie.