Les institutions gouvernementales égyptiennes s’installeront fin 2018 dans la nouvelle capitale administrative du pays, en chantier à 45 km à l’est du Caire, a annoncé dimanche le journal Al Ahram, citant le Premier ministre égyptien Chérif Ismaïl.
«Les ministères, les établissements publics et la chancellerie présidentielle pourront y déménager vers la fin 2018», a indiqué le Premier ministre.
L’Égypte a annoncé avoir lancé ce projet d’envergure en mars 2015.
La capitale, qui n’a pas encore de nom, s’étendra jusqu’au canal de Suez et pourra rivaliser avec les meilleurs centres d’affaires du monde. Le coût du projet s’élève à 45 milliards de dollars. D’une superficie de 700 km² (7 fois Paris intra-muros), la ville sera reliée au réseau des chemins de fer national, se dotera d’un aéroport international et d’un parc de loisirs, le plus grand au Proche-Orient.
La réalisation de ce projet ambitieux permettra de reloger cinq millions d’habitants du Caire. Les fonctionnaires représenteront une grande partie de résidents de la nouvelle ville. La ville comptera des quartiers gouvernementaux et diplomatiques, des palais parlementaire et présidentiel, 21 quartiers résidentiels et des hôtels gratte-ciels. Les premiers habitants devraient arriver dans la nouvelle capitale administrative égyptienne à la mi-2018.