La nouvelle capitale, qui n'a pas encore de nom, doit être aussi grande que Singapour et son aéroport international, surpasser par ses dimensions le Heathrow de Londres.
Les travaux doivent prendre cinq ans. Au bout de ce délai, cinq millions de personnes viendront habiter une ville de 700 kilomètres carrés abritant 2.000 établissements d'enseignement et 600 centres médicaux. Les administrations publiques et les ambassades y déménageront elles aussi.
"Il s'agit d'une capitale de niveau mondial", a déclaré M. Madbouly lors de la présentation du projet.
L'emplacement choisi est situé entre Le Caire et la mer Rouge.
Le projet a été conçu par le groupe émirati Capital City Partners qui a piloté la construction du plus haut gratte-ciel du monde, la Burj Khalifa de Dubaï. Selon le PDG de cette société, Mohamed Alabbar, "la nouvelle ville est conçue à partir de zéro, mais elle constituera un prolongement naturel du Caire".
Le chantier grandiose doit créer environ un million d'emplois et ranimer l'économie égyptienne.
Des projets similaires ont déjà été réalisés au Brésil (Brasilia), au Pakistan (Islamabad), au Nigeria (Abuja) et au Kazakhstan (Astana), mais la nouvelle capitale égyptienne doit les éclipser.
Le coût de la construction est évalué à 45 milliards de dollars, mais les sources de financement ne sont pas pour le moment définies.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui a assisté à la présentation du projet, a salué les réformes économiques du président Fattah al-Sissi et a appelé les milieux d'affaires internationaux à investir dans l'économie égyptienne.