Pékin pourrait contribuer au règlement de la crise autour des programmes balistique et nucléaire de la Corée du Nord en acceptant de lui prêter «son parapluie nucléaire» assurant ainsi sa sécurité en cas d'attaque préventive des États-Unis, suppose le directeur du centre de sécurité nationale de l'Université Columbia, Philipp Bobbit, cité par le Time.
Pour la Chine, cette solution pourrait également être avantageuse, estime l'expert, car Pékin prendrait ainsi la responsabilité de maintenir la paix dans le monde, ce qui renforcerait son image sur l'arène politique mondiale.
En revanche, comme l'indique M. Bobbit, si Pyongyang accepte de s'abriter sous ce «parapluie nucléaire» de Pékin, cela lui assurera une meilleure garantie de sécurité que de posséder son propre arsenal nucléaire, qui pourrait être frappé par les États-Unis.
Lors de son premier discours devant l'Assemblée générale de l'Onu mardi, Donald Trump a menacé de «détruire totalement» la Corée du Nord, affublant son dirigeant Kim Jong-un du surnom de «Rocket Man» («l'homme-fusée»), «embarqué dans une mission-suicide pour lui et son régime».
En réponse aux déclarations de M. Trump, Pyongyang a pour sa part évoqué la possibilité de procéder à l'essai d'une bombe H d'une puissance sans précédent dans l'océan Pacifique.
Par la suite, le chef de la Maison-Blanche a promis via son compte Twitter de mettre le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à l'épreuve «comme jamais», tout en le traitant de «forcené».