Le directeur du programme climatique du Fonds mondial pour la nature (WWF) en Russie, Alexeï Kokorine, a évoqué pour Sputnik les éventuelles conséquences des essais nucléaires nord-coréens au-dessus de l'océan Pacifique.
«Des précipitations radioactives pourraient tomber sur tous les continents mais, avant tout, sur le Japon et dans la mer du Japon puisque la majorité de masses aériennes se dirigent d'ouest en est», a-t-il expliqué.
D'après lui, la radiation pourrait apparaître dans les lieux les plus inattendus, phénomène qui dépendra davantage de la rose des vents et de la direction des courants.
«La radiation survolera le monde entier, tout l'hémisphère nord, avant d'atteindre l'hémisphère sud par le transport atmosphérique. Nous pouvons penser à Tchernobyl: même s'il n'y a pas eu d'explosion nucléaire, les précipitations, quoi que légèrement radioactives, ont été ressenties presque partout dans le monde», a-t-il conclu.
Lors de son premier discours devant l'Assemblée générale de l'Onu mardi, Donald Trump a menacé de «détruire totalement» la Corée du Nord, affublant son dirigeant Kim Jong-un du surnom de «Rocket Man» («l'homme-fusée»), «embarqué dans une mission-suicide pour lui et son régime».
En réponse aux déclarations de M. Trump, Pyongyang a pour sa part évoqué la possibilité de procéder à l'essai d'une bombe H d'une puissance sans précédent dans l'océan Pacifique. Par la suite, le chef de la Maison-Blanche a promis via son compte Twitter de mettre le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à l'épreuve «comme jamais», tout en le traitant de «forcené».