L'Allemagne est loin d'être le seul pays où les autorités parlent du risque d'une «influence» russe sur le processus démocratique. D'après les experts, les politiciens tentent ainsi de détourner l'attention de leurs erreurs et échecs. Selon le site de la chaîne RT.
Le groupe d'experts informatiques allemands qui a enquêté sur le piratage du réseau informatique du Bundestag en 2015 a conclu que les données avaient été volées par le groupe de hackers Sofacy qui serait lié à Moscou, d'après l'Occident. Mais nombre d'experts ont contesté ces conclusions sur la présence d'une «trace russe».
Comme l'a noté le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, «le renseignement allemand n'a toujours pas apporté la moindre preuve de l'ingérence de Moscou dans les processus politiques en Allemagne».
Hillary Clinton est convaincue qu'une grande partie de la responsabilité de sa défaite incombe à la Russie: les autorités russes seraient prétendument de mise avec Donald Trump et auraient volé les données des serveurs du parti démocrate.
D'après les experts, une partie de l'élite américaine utilise activement le thème de l'«ingérence russe» pour des manipulations politiques. Sachant que les sentiments de panique sont activement «exportés» en Europe.
En novembre 2016, Barack Obama a mis en garde la chancelière allemande Angela Merkel contre les éventuelles attaques de hackers russes contre les serveurs gouvernementaux de l'Allemagne, ainsi que d'autres pays européens. Au printemps 2017, lors d'un entretien avec le premier ministre italien Matteo Renzi, l'ex-président des USA a également évoqué le thème de l'ingérence russe.
D'après les experts, les accusations visant Moscou sont devenues un signe de bon ton dans le milieu politique occidental, et même les opposants au parti démocrate américain sont contraints de suivre cette mode.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.