Les autorités de la Pologne ont adopté la russophobie comme doctrine, ce qui pourrait influer sur la conscience des jeunes générations, a annoncé à Sputnik l'ex Premier ministre polonais Leszek Miller.
«Il ne s'agit pas seulement du ressentiment à l'égard des autres, des Russes, ou des soldats russes, mais, en général, c'est le moment où la politique polonaise se fonde plutôt sur les divergences, conflits, litiges, et non pas sur la recherche de moyens visant à unifier.»
«Depuis un certain temps, les politiciens au pouvoir se sont mis à réécrire l'histoire de la Pologne. Ils affirment que la Seconde Guerre mondiale a été terminée, pour la Pologne, en 1989. Ou ils comparent l'occupation allemande à "l'occupation soviétique", comme ils l'appellent, qui aurait duré jusqu'en 1989.»
En répondant à la question sur une réaction possible de Moscou et une détérioration éventuelle des relations entre les deux pays, l'ancien Premier ministre a souligné que «la montée des tensions entre la Russie et la Pologne ne donnera rien de bon» et que c'est à Moscou de choisir de quelle manière réagir.
Récemment, des vandales polonais ont inscrit des injures sur les monuments érigés dans le cimetière des soldats russes dans la rue Zwirki i Wigury, à Varsovie.
Auparavant, le gouvernement polonais a démoli le mausolée militaire érigé en mémoire des soldats soviétiques tombés lors de la libération de Trzcianka, qui aurait été le premier monument consacré à la Seconde Guerre mondiale en Pologne. Sa construction avait été lancée le 24 avril 1945 et terminée le 15 août de la même année.