«Si, sous un quelconque prétexte, les États-Unis tentent de violer cet accord, cela signifiera que toute option sera ouverte pour l'Iran», a indiqué Rohani, avant d'ajouter que «si quelqu'un quitte l'accord ou le viole, nous aurons les mains libres pour toute action possible».
Il a également indique que l'État qui déciderait de se soustraire aux termes de l'accord, s'isolerait et se couvrirait de honte.
Intervenant lors de la 72e Assemblée générale des Nations unies, Donald Trump avait dénoncé l'accord sur le nucléaire iranien comme la pire entente de l'histoire des États-Unis, affirmant que la République islamique d'Iran était «un pays marginal qui exporte principalement la violence, l'effusion de sang et le chaos».
Le 14 juillet 2015, l'Iran et les six médiateurs internationaux sont parvenus à un accord historique sur le problème du nucléaire iranien, problème qui traînait en longueur depuis nombre d'années. Les parties ont adopté le Plan global d'action conjoint par lequel l'Iran apportait des garanties sur son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions économiques et financières introduites par le Conseil de sécurité de l'Onu, les États-Unis et l'Union européenne. Le Plan est entré en vigueur le 16 janvier 2016.