L'accord sur le programme nucléaire iranien, critiqué récemment par Donald Trump, doit être préservé et mis en œuvre pour assurer la paix dans la région, a indiqué lors d'un briefing à Berlin, Georg Streiter, le porte-parole adjoint du gouvernement allemand.
«Le gouvernement fédéral n'est pas intéressé à réviser l'accord, au contraire, toutes les parties doivent faire tout ce qui est nécessaire pour que l'accord soit mis en œuvre de manière cohérente», a-t-il déclaré.
Selon lui, le Plan d'action conjoint, signé à Vienne en 2015, représente «un outil efficace pour prévenir la prolifération des armes nucléaires et pour préserver la sécurité dans toute la région».
Intervenant lors de la 72e Assemblée générale des Nations unies, Donald Trump avait dénoncé l'accord sur le nucléaire iranien comme la pire affaire de l'histoire des États-Unis, affirmant que la République islamique est «un pays marginal qui exporte principalement la violence, l'effusion de sang et le chaos».
Le 14 juillet 2015, l'Iran et les six médiateurs internationaux sont parvenus à un accord historique sur le problème du nucléaire iranien, problème qui traînait en longueur depuis nombre d'années. Les parties ont adopté un Plan d'action conjoint par lequel l'Iran gelait son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions économiques et financières introduites par le Conseil de sécurité de l'Onu, les États-Unis et l'Union européenne. Le Plan est entré en vigueur le 16 janvier 2016.