«La conduite de cette opération se caractérise non seulement par les actions courageuses et compétentes des militaires syriens, mais aussi par des faits intéressants. Ainsi, en 24 heures, les caractéristiques aquatiques de l'Euphrate ont été considérablement changées. Dès que les troupes syriennes ont commencé à traverser le fleuve, le niveau de l'eau de l'Euphrate est monté en quelques heures. Et la vitesse du courant a été multipliée par deux, à deux mètres par seconde», a-t-il déclaré.
Il a noté qu'en l'absence de précipitations, de tels changements peuvent uniquement être provoqués par un déversement délibéré de l'eau des barrages en amont du fleuve Euphrate.
«Ces installations se trouvent dans les zones contrôlées par l'opposition, contrôlées par la coalition internationale dirigée par les États-Unis», a ajouté le porte-parole.
L'armée gouvernementale syrienne, appuyée par l'aviation militaire russe, a délogé les extrémistes de Daech d'une zone de 60 km2 sur la rive gauche de l'Euphrate.
Cependant, la situation a été compliquée par certains facteurs.
Ainsi, d'après les rapports des commandants syriens se trouvant en première ligne, les contre-attaques les plus importantes et les tirs nourris contre les troupes syriennes dans la ville de Deir ez-Zor sont enregistrés depuis le nord, où sont concentrées les forces d'opposition et les forces spéciales américaines.
Le 5 septembre, les forces syriennes ont brisé le siège de Deir ez-Zor et sont entrées dans sa partie nord. Le blocus de la base aérienne de Deir ez-Zor a été brisé quatre jours plus tard par des unités syriennes placées sous le commandement des généraux Issam Zahreddine et Souheil al-Hassan.
Grâce au soutien de l'aviation et de l'artillerie, l'armée est parvenue à reprendre plusieurs hauteurs, mettre hors d'usage des équipements des terroristes de Daech et détruire certaines de leurs positions fortifiées.