«Plus la fin de Daech en Syrie approche, plus cela devient évident de voir qui lutte vraiment contre Daech et qui imite cette lutte depuis trois ans. Par conséquent, si la coalition internationale dirigée par les États-Unis ne veut pas lutter contre le terrorisme en Syrie, elle peut au moins ne pas empêcher ceux qui le font de façon continue et efficace», a-t-il souligné.
Il a également fait savoir que l'armée gouvernementale syrienne, appuyée par l'aviation militaire russe, avait délogé les extrémistes de Daech d'une zone de 60 km2 sur la rive gauche de l'Euphrate. Cependant, la situation a été compliquée par certains facteurs.
Ainsi, d'après les rapports des commandants syriens se trouvant en première ligne, les contre-attaques les plus importantes et les tirs nourris contre les troupes syriennes dans la ville de Deir ez-Zor sont enregistrés depuis le nord, où sont concentrées les forces d'opposition et les forces spéciales américaines.
Le 5 septembre, les forces syriennes ont brisé le siège de Deir ez-Zor et sont entrées dans sa partie nord. Le blocus de la base aérienne de Deir ez-Zor a été brisé quatre jours plus tard par des unités syriennes placées sous le commandement des généraux Issam Zahreddine et Souheil al-Hassan.
Grâce au soutien de l'aviation et de l'artillerie, l'armée est parvenue à reprendre plusieurs hauteurs, mettre hors d'usage des équipements des terroristes de Daech et détruire certaines de leurs positions fortifiées.